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Attiré par la mer, mon papa a eu pendant longtemps le désir de s’acheter un voilier. Avec 4 enfants, cet achat avait été mis de côté pendant quelques années, jusqu’à ce que chacun de nous soit parti de la maison et (bien) installé dans la vie active. Et c’est en 2015, après avoir passé le permis côtier et suivi quelques stages avec l’Association Les Glénans, qu’il a pu réaliser l’un de ses rêves et faire l’acquisition d’un voilier de plaisance. Ce bateau est aujourd’hui amarré à Port-la-Forêt, dans le Finistère Sud, et c’est sur ce voilier que j’ai réalisé l’ensemble des photos de cet article. Une petite sélection grace à laquelle je vous invite à embarquer sur le bateau pour faire un petit tour sur l’océan Atlantique, dans la baie de la Forêt, entre Fouesnant et Concarneau.

 

– Sur un monocoque –

Un monocoque est, comme son nom l’indique, un voilier disposant d’une seule coque lui permettant de flotter sur l’eau. Le choix de mon papa s’est porté sur un Sun Odyssey 349 de chez Jeanneau. Il s’agit d’un bateau de 35 pieds (environ 10m) qui peut embarquer jusqu’à 6 passagers. Ce type de bateau, un voilier de plaisance, permet de se faire plaisir sur des petites sorties, mais également d’envisager des navigations en mer plus longues (pour aller faire le tour de certaines îles bretonnes, par exemple). À ce jour, du fait de nos emplois du temps et des conditions météos, nos sorties se sont principalement limitées à des 1/2 journées. Toutefois, dès que nous le pourrons, nous réaliserons une escapade d’une journée autour et sur les îles Glénan, que je meurs d’envie de découvrir.

 

 

– À Port-la-Forêt –

La première chose à faire quand on souhaite acquérir un bateau, c’est de trouver une place dans un port. Car dans certaines villes, celles-ci sont rares et les listes d’attentes très longues. Mon papa s’était d’ailleurs inscrit sur plusieurs listes, bien avant de faire l’acquisition du bateau. Et, s’il a trouvé une place rapidement à Port-la-Forêt, c’est parce que la société qui lui a vendu le bateau dispose d’un anneau qu’ils lui louent à l’année (pour info, 5 ans après son inscription, mon papa est toujours sur liste d’attente dans ce même port). Mais revenons à ce qui nous intéresse, pourquoi Port-la-Forêt ? La réponse est très simple. Premièrement, parce que mes parents sont amoureux de la région et y ont même fait construire une maison pour leur vieux jours. Deuxièmement, parce que Port-la-Forêt est un port conçu pour que les bateaux soient à l’abri des forts coups de vent et ne soient pas dépendant des marées pour entrer et sortir en mer. De plus, ce port est également connu dans le milieu des marins pour abriter un centre d’entrainement pour la course au large et de nombreux voiliers de courses tels que le trimaran Macif, ou encore des Imoca (monocoques de 60 pieds qui participent notamment au Vendée Globe).

 

 

– La baie de la Forêt –

Lorsque l’on sort de Port-la-Forêt, il vous faut d’abord naviguer quelques milles nautiques (1 mille marin = 1,852km) dans la baie de la Forêt (connue aussi sous le nom de Baie de Concarneau) avant d’arriver véritablement en pleine mer. En effet, cette baie est « fermée » sur 3 côtés. Au Nord, se trouve la ville de La Forêt-Fouesnant et le port de Port-la-Forêt. A l’Est, se trouvent les villes de Concarneau et Trégunc avec leurs ports respectifs. A l’Ouest, se trouve la ville de Fouesnant et le petit port de Beg Meil. La sortie de la baie se fait donc en direction du Sud et des îles Glénan. N’être ainsi ouverte que sur 1 côté a quelques avantages. Par exemple, en fonction de la direction du vent, la houle sera moins importante dans la baie qu’une fois sortie de celle-ci. Un autre avantage est que, peu importe où l’on se trouve dans la baie, on aperçoit toujours un bout de terre. Et cela peut-être très rassurant pour certaines personnes qui ne se sentiraient pas à l’aise sur un bateau, simplement entourées d’eau.

 

 

– D’autres voiliers –

A (presque) chaque sortie en mer, surtout pendant les week-end et l’été, nous naviguons au milieu de dizaines d’autres bateaux, bien souvent des voiliers. Que ce soient des élèves des écoles de voiles alentours, des stagiaires de l’Association Les Glénans, des plaisanciers ou des marins confirmés, il est très rare de ne pas apercevoir de bateaux dans la baie. Il y en a de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs. Et j’avoue que mon petit plaisir est de naviguer (et de photographier) aux côtés de bateaux anciens (malheureusement il y a peu de vieux gréements dans le coin) et de voir débouler les « monstres des mers » que sont les trimarans de la classe Ultime (les plus grands bateaux de course à ce jour, d’une longueur maximale de 32m pour une largeur maximale de 23m) et les Imoca. Et on ne se doute de la vitesse de ces bêtes de course que quand ils passent à côté de nous en nous enrhumant, même par faible vent.

 

 

 

– Liens Utiles –

Vue « artistiques » depuis le bateau   •   Vue sur la baie et autres photos de Bretagne   •   Trimaran Macif   •   Association Les Glénan

 

 

Si l'une des photos ci-dessus vous intéresse, passez la souris sur la photo et le numéro de celle-ci s'affichera (si un bandeau de couleur jaune/orange s'affiche vous pouvez avoir accès à l'histoire de la photo en cliquant sur celle-ci). Notez le numéro et cliquez sur le bouton ci-dessous pour commander un tirage d'art.

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