31 octobre 2018 / Découverte
Naviguer en Baie de la Forêt
Attiré par la mer, mon papa a eu pendant longtemps le désir de s’acheter un voilier. Avec 4 enfants, cet achat avait été mis de côté pendant quelques années, jusqu’à ce que chacun de nous soit parti de la maison et (bien) installé dans la vie active. Et c’est en 2015, après avoir passé le permis côtier et suivi quelques stages avec l’Association Les Glénans, qu’il a pu réaliser l’un de ses rêves et faire l’acquisition d’un voilier de plaisance. Ce bateau est aujourd’hui amarré à Port-la-Forêt, dans le Finistère Sud, et c’est sur ce voilier que j’ai réalisé l’ensemble des photos de cet article. Une petite sélection grace à laquelle je vous invite à embarquer sur le bateau pour faire un petit tour sur l’océan Atlantique, dans la baie de la Forêt, entre Fouesnant et Concarneau.
– Sur un monocoque –
Un monocoque est, comme son nom l’indique, un voilier disposant d’une seule coque lui permettant de flotter sur l’eau. Le choix de mon papa s’est porté sur un Sun Odyssey 349 de chez Jeanneau. Il s’agit d’un bateau de 35 pieds (environ 10m) qui peut embarquer jusqu’à 6 passagers. Ce type de bateau, un voilier de plaisance, permet de se faire plaisir sur des petites sorties, mais également d’envisager des navigations en mer plus longues (pour aller faire le tour de certaines îles bretonnes, par exemple). À ce jour, du fait de nos emplois du temps et des conditions météos, nos sorties se sont principalement limitées à des 1/2 journées. Toutefois, dès que nous le pourrons, nous réaliserons une escapade d’une journée autour et sur les îles Glénan, que je meurs d’envie de découvrir.
Logo Jeanneau / N2015_006
Ecoute de grande voile / N2015_007
Bloqueurs pour grande voile / BLF02
Vue depuis la proue / N2015_017
Les premiers essais / BLF03Enrouleur du génois / BLF04
S01 – Morvarc’h I / N2015_011*
Côté babord du bateau / BLF05Côté tribord du bateau / N2018_170
Un des winch du bateau / N2018_173
Un des winch du bateau / N2018_169Anneaux pour les écoutes du génois / N2018_171
Une des deux barres à roue / BLF06
Poste de pilotage depuis le cockpit / N2018_172
– À Port-la-Forêt –
La première chose à faire quand on souhaite acquérir un bateau, c’est de trouver une place dans un port. Car dans certaines villes, celles-ci sont rares et les listes d’attentes très longues. Mon papa s’était d’ailleurs inscrit sur plusieurs listes, bien avant de faire l’acquisition du bateau. Et, s’il a trouvé une place rapidement à Port-la-Forêt, c’est parce que la société qui lui a vendu le bateau dispose d’un anneau qu’ils lui louent à l’année (pour info, 5 ans après son inscription, mon papa est toujours sur liste d’attente dans ce même port). Mais revenons à ce qui nous intéresse, pourquoi Port-la-Forêt ? La réponse est très simple. Premièrement, parce que mes parents sont amoureux de la région et y ont même fait construire une maison pour leur vieux jours. Deuxièmement, parce que Port-la-Forêt est un port conçu pour que les bateaux soient à l’abri des forts coups de vent et ne soient pas dépendant des marées pour entrer et sortir en mer. De plus, ce port est également connu dans le milieu des marins pour abriter un centre d’entrainement pour la course au large et de nombreux voiliers de courses tels que le trimaran Macif, ou encore des Imoca (monocoques de 60 pieds qui participent notamment au Vendée Globe).
Ponton menant au bateau / N2015_016
Trimaran Macif en fin de journée / N2018_167
A la sortie du port, Macif / BLF08
Dans le chenal du port / BLF09
Sortie du chenal / BLF10
Le port de pêche / BLF11
Balise de Cap Coz / BLF12
Balise de Kerleven / BLF13Retour d’un bateau de pêche au port / N2018_137
– La baie de la Forêt –
Lorsque l’on sort de Port-la-Forêt, il vous faut d’abord naviguer quelques milles nautiques (1 mille marin = 1,852km) dans la baie de la Forêt (connue aussi sous le nom de Baie de Concarneau) avant d’arriver véritablement en pleine mer. En effet, cette baie est « fermée » sur 3 côtés. Au Nord, se trouve la ville de La Forêt-Fouesnant et le port de Port-la-Forêt. A l’Est, se trouvent les villes de Concarneau et Trégunc avec leurs ports respectifs. A l’Ouest, se trouve la ville de Fouesnant et le petit port de Beg Meil. La sortie de la baie se fait donc en direction du Sud et des îles Glénan. N’être ainsi ouverte que sur 1 côté a quelques avantages. Par exemple, en fonction de la direction du vent, la houle sera moins importante dans la baie qu’une fois sortie de celle-ci. Un autre avantage est que, peu importe où l’on se trouve dans la baie, on aperçoit toujours un bout de terre. Et cela peut-être très rassurant pour certaines personnes qui ne se sentiraient pas à l’aise sur un bateau, simplement entourées d’eau.
Cap Coz et la sortie du chenal / BLF14
Vue de PortLaf depuis la baie / BLF15
Concarneau depuis l’intérieur du bateau / BLF16
Concarneau par temps gris / N2016_058
Vue sur le château de Bot Conan / BLF17
Une éclaircie se dessine au large / BLF18
Balise annonçant des rochers à contourner / BLF19
L’île aux Moutons, les Glénan / BLF20
Le fort Cigogne, les Glénan / BLF21
Ile de Penfret, les Glénan / BLF22
Concarneau sous le soleil / BLF23
Arc-en-ciel au-dessus de Concarneau / BLF24
Fin de journée sur la baie / BLF25
Fin de journée sur le bateau / BLF26
Lumière divine ? / BLF27
Lumière sur le sémaphore de Beg Meil / N2018_174
Coup de projecteur sur le Phoenix / N2018_177Dernière percée du soleil / N2018_178
– D’autres voiliers –
A (presque) chaque sortie en mer, surtout pendant les week-end et l’été, nous naviguons au milieu de dizaines d’autres bateaux, bien souvent des voiliers. Que ce soient des élèves des écoles de voiles alentours, des stagiaires de l’Association Les Glénans, des plaisanciers ou des marins confirmés, il est très rare de ne pas apercevoir de bateaux dans la baie. Il y en a de toutes les tailles, de toutes les formes et de toutes les couleurs. Et j’avoue que mon petit plaisir est de naviguer (et de photographier) aux côtés de bateaux anciens (malheureusement il y a peu de vieux gréements dans le coin) et de voir débouler les « monstres des mers » que sont les trimarans de la classe Ultime (les plus grands bateaux de course à ce jour, d’une longueur maximale de 32m pour une largeur maximale de 23m) et les Imoca. Et on ne se doute de la vitesse de ces bêtes de course que quand ils passent à côté de nous en nous enrhumant, même par faible vent.
Petit voilier 525 / N2016_059
Voilier de Plaisance / BLF29113 – Bluered / N2017_318*
Maxi trimaran Macif / BLF30
François Gabart sur Macif / BLF31
Retour au port pour Macif / BLF32
Affaler la grand voile sur Macif / BLF33
Petite coque bleue / BLF34Imoca Comme un Seul Homme / N2015_098
Régate sur la baie / BLF35
Trimaran Geronimo / BLF36
Imoca Finistère Mer Vent / N2018_164
Ultime Macif à l’entrainement / BLF37
Maxi Trimaran Macif au large / N2018_139
Exercices sur le trimaran Macif / BLF38
– Liens Utiles –
Vue « artistiques » depuis le bateau • Vue sur la baie et autres photos de Bretagne • Trimaran Macif • Association Les Glénan