6 février 2023 / Virée
Le Col d'Ahusquy - Novembre 2022
Après une première expérience concluante sur la Route des Ports de Cize, j’ai décidé de tenter une nouvelle aventure en voiture pour aller admirer les points de vue depuis le pic de Béhorléguy, puis le col d’Ahusquy. Pour ce faire, j’ai décidé d’emprunter la D18, puis la D117 au niveau de Mendive (pour monter jusqu’au pic puis Ahusquy) et enfin la D417 (pour redescendre) avant de rejoindre la D18 pour rentrer. Le but initial de cette virée était de me garer au niveau du col d’Aphanize, au pied du pic de Béhorléguy, et de monter à pied au sommet pour admirer la vue vers Iraty et les montagnes que j’avais eu l’occasion d’escalader lors de ma virée au Pic des Escaliers. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu…
En effet, après une montée plutôt tranquille sur la route étroite et sinueuse vers le pic de Béhorléguy, je suis arrivé au Col d’Aphanize où il est habituellement possible de stationner pour atteindre le sommet à pied. Mais, à cet endroit, une pancarte m’attendait et indiquait : « Chasse en cours – Risque de retombées de plomb ». Autant vous dire que je ne me suis pas attardé dans le coin et suis donc reparti, mécontent, ne comprenant toujours pas l’intérêt de cette chasse à la palombe (déjà expérimentée quelques jours plus tôt au niveau des chalets d’Iraty) dont le seul but est d’abattre des oiseaux migrateurs, qui ne sont pas, de surcroit, une espèce invasive (au contraire de certaines espèces invasives qu’il est parfois bon de réguler dans certaines régions).
– Le Col d’Ahusquy par la Route –
[D18 d’Ispoure à Mendive, puis D117 pour monter et D417 pour redescendre.]
En partant d’Ispoure ce matin-là, une jolie brume rendait la visibilité compliquée dans la vallée. Je me disais alors qu’en grimpant un petit peu dans les montagnes, je pourrai avoir une vue plus dégagée, avec seulement les cimes visibles et la vallée toujours cachée dans la brume. Mais, à mesure que j’avançais en direction de Béhorléguy, la brume s’évaporait et la vallée se découvrait. Puis, à mesure de la montée vers le pic, je pouvais remarquer que seules quelques petites zones, au loin, laissaient apparaitre de petits nuages bas. Fort heureusement, ce n’était pas la seule chose à voir et les arrêts sur le bas côté furent une nouvelle fois au rendez-vous afin de photographier les panoramas magnifiques de ces montagnes basques verdoyantes.




Je passais donc le col d’Aphanize sans m’arrêter (à regret) et continuais ma route en direction du col d’Ahusquy d’où je pouvais apercevoir le pic des Escaliers, que j’avais escaladé quelques jours auparavant. Je vous avoue que j’ai mis du temps à repérer précisément l’emplacement de ce pic et heureusement qu’une table d’orientation était présente pour me confirmer mon intuition car la vue sur le pic depuis ce côté ne ressemble en rien à la vue que j’avais eu de l’autre côté. Je n’ai même pas reconnu certaines parties de la randonnée que j’avais faite. Tout était méconnaissable depuis cet endroit et il me fallait me familiariser à nouveau avec la disposition des différents pics, cols et crêtes qui composent ce massif montagneux d’Iraty.









Je suis resté plusieurs minutes au col d’Ahusquy pour admirer ce magnifique panorama avec le Pic d’Orhy en fond, puis j’ai repris la route pour le chemin du retour. Dans la descente, je me suis encore arrêté plusieurs fois sur le bas-côté, notamment pour photographier les reliefs et un premier groupe de pottoks (des poneys basques) tranquillement installé au soleil, près d’un abreuvoir. Enfin, vers le milieu de la descente, j’aperçois de nouveau le pic de Béhorléguy et ses jolis reliefs bruts, qui se détachent parmi toutes les teintes de vert qui l’entourent. Je retrouve un peu la vue que j’avais de ce pic depuis le col d’Haritzcurutche, lorsque j’allais en direction du col d’Iraty et des randonnées vers le pic des Escaliers et la Passerelle d’Holzarte.





En continuant la descente, je m’arrête pour photographier un nouveau groupe de trois pottoks au milieu duquel se trouve un jeune poulain trop mignon. Alors que je me suis rapproché de quelques mètres (mais toujours à distance raisonnable pour ne pas les déranger) pour réaliser des portraits, celui-ci me regarde et, ne sachant quoi penser de ce drôle d’animal avec cette grosse chose noire qui le fixe, décide d’aller se positionner derrière sa mère (pour qui ma présence n’est, je pense, nullement dérangeante tant que je reste à bonne distance de son petit). Enfin, vers la fin de la descente, j’ai une dernière opportunité de photographier le pic de Béhorléguy avec encore une vue différente des deux premières présentées précédemment.







