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Pour la troisième fois, après la route des Ports de Cize et le col d’Ahusquy, j’ai pris la voiture pour aller visiter un coin de l’intérieur du Pays Basque : la Vallée des Aldudes. Cette fois-ci, deux éléments m’ont fait prendre la route plutôt que de partir en randonnée. Le premier élément était que je ne me sentais pas bien la veille de cette sortie, j’avais chopé un coup de froid quelques jours auparavant. Je me sentais fatigué, je n’arrêtais pas de tousser et, pour bien faire, mon Syndrome de l’Intestin Irritable s’était réveillé. Le matin de cette virée, je me sentais un peu mieux mais pas au top non plus. J’ai donc préféré ne pas risquer d’aggraver mon cas en vue d’autres randonnées que je souhaitais faire dans les jours qui suivaient, notamment une au Mont Baïgurra.

Le deuxième élément qui m’a fait privilégié la voiture était que les distances me semblaient plutôt longues entre les différents spots photographiques que j’avais repéré lors de mes recherches en ligne et dans les guides. Par conséquent, envisager une randonnée de plusieurs heures ce jour-là me semblait être un risque pour les jours futurs qu’il valait mieux ne pas prendre. Ainsi, grâce à ma voiture, j’ai pu parcourir l’entièreté de la vallée des Aldudes, de Saint-Etienne-de-Baïgorry jusqu’à la frontière espagnole (là où démarre le joli Pays de Quint que je n’ai pas eu le temps de visiter pendant ce séjour). De Banca à Quinto Real, en passant par Aldudes et Urepel, j’ai essayé de capturer tous les beaux panoramas visibles depuis les différentes routes empruntées.

 

– La Vallée des Aldudes par la Route –

[D948 jusqu’à Aldudes, puis D58 et D158 jusqu’à la frontière espagnole.]

Pour démarrer cette petite virée, il faut prendre la D948 à la sortie de Saint-Etienne-de-Baïgorry, en direction de Banca. Ce petit village est réputé notamment pour ces élevages de truites, dont les bassins et le système d’alimentation en eau depuis la Nive des Aldudes datent du siècle dernier. Dans ce village, il est également possible d’admirer les vestiges de l’ancienne mine de cuivre Saint-Louis, fermée au début du XXe siècle. À l’aller, dans la vallée, j’ai décidé de ne pas trop faire d’arrêts pour réaliser des photographies car le soleil n’éclairait alors que les sommets des petites montagnes alentours. J’ai ainsi préférer attendre qu’il éclaire également la vallée et, en attendant, je me suis noté dans la tête les points d’intérêts pour le trajet retour.

 

 

J’ai ensuite roulé jusqu’au village d’Aldudes puis, à la sortie de celui-ci, j’ai emprunté la D58 pour monter jusqu’à la frontière espagnole, à quelques kilomètres de Quinto Real, le premier village espagnol du Pays de Quint. Durant cette montée, je me suis arrêté plusieurs fois pour profiter de la belle lumière qui éclairait les paysages alentours. Car si j’ai appris une chose très importante pendant ces premiers jours dans les montagnes, c’est que la lumière évolue très rapidement sur les reliefs. Ainsi, d’une minute à l’autre, la scène qui se trouve juste devant nous peut changer. Il ne faut alors pas hésiter à déclencher même si, parfois, la lumière sera peut-être meilleure quelques instants plus tard. Dans le pire des cas vous repartirez avec une belle photo.

 

 

Une fois que j’ai eu admiré les panoramas depuis le sommet, j’ai entamé la redescente pour revenir vers Aldudes et me rendre vers Urepel via la D158. Pendant cette descente, j’ai également eu l’opportunité de réaliser des photos de brebis (pour certaines curieuses de ma présence) ainsi que des photos de chevaux qui se trouvaient au sommet d’une petite montagne située en face de celle où je me trouvais. J’aurai également beaucoup aimé vous présenter des photos d’un élevage de truites qui me paraissait très graphique (à défaut d’être en adéquation avec mes valeurs sur l’élevage animal) entre Urepel et Aldudes, mais il m’a été demandé par un employé d’effacer ma photo car le propriétaire ne souhaitait pas que son exploitation n’apparaisse sur internet.

 

 

Après ce petit épisode et des échanges très intéressants avec cet employé sur les conditions d’élevages, j’ai repris la route du retour qui devait me permettre de retrouver tous les points d’intérêts de la vallée que je m’étais noté à l’aller. À Aldudes, j’ai préféré ne pas m’arrêter pour faire le circuit des ports basques car je n’avais aucune certitude de la présence des porcs sur les hauteurs de la boucle à cette période de l’année (comme j’avais pu observer que les autres animaux avaient été redescendus des montagnes ces derniers jours). Mais nul doute que j’y reviendrai au printemps avec plaisir pour faire cette petite heure de randonnée et de découverte. En attendant, j’avais une petite passerelle, une jolie ferme et quelques montagnes à photographier.

 

 

Enfin, pour terminer ce périple dans la vallée des Aldudes, je décidais de faire une dernière pause à la sortie de Saint-Etienne-de-Baïgorry (en direction de Saint-Jean-Pied-de-Port) pour photographier les magnifiques montagnes qui se dressent derrière le village d’Urdos et qui marquent la frontière entre la France et l’Espagne. Depuis le point de vue où je m’étais arrêté, je pouvais ainsi prendre le temps d’admirer et de photographier les crêtes d’Iparla et le pic du même nom, qui se trouve être le premier sommet français de plus de 1000m de la chaîne des Pyrénées (et du Pays Basque), en venant de l’océan Atlantique. Avec ce ciel entièrement vidé de nuages, les sommets se détachent encore mieux sur les photographies.

 

 

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