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S’il y a bien une chose que je désirais vraiment découvrir pendant ce séjour (au même titre que les virées dans les montagnes), c’était la partie espagnole du Pays Basque. Bien plus vaste que la partie française, je n’avais pourtant jamais eu l’occasion de m’y rendre avant ce séjour. C’était donc l’opportunité parfaite de connaitre un peu mieux l’Histoire de cette région, de m’immerger pleinement dans cette culture basque et de découvrir un peu plus ce qui en fait sa singularité (par rapport à d’autres régions françaises, espagnoles et européennes que je connaissais déjà). Dans un premier temps, j’ai préféré me concentrer sur les grandes villes (capitales des 4 provinces qui composent le Pays Basque espagnol) que sont Pampelune, Bilbao, Vitoria-Gasteiz et San Sebastián, et de profiter de ces virées pour prendre quelques repères pour, je l’espère, y revenir régulièrement par la suite (dans ces villes et/ou dans les lieux d’intérêt alentours).

Pour la deuxième fois de ce séjour (après mon escapade à la Cascade de Xorroxin, en octobre), je me suis donc rendu en Espagne pour aller visiter, cette fois-ci, la belle ville de Pampelune (Iruña, en basque), capitale de la communauté forale de Navarre (bien qu’étant aujourd’hui une communauté autonome, cette province fait partie intégrante du Pays Basque historique). J’arrivais à la fin de la période de location de mon premier logement à Ispoure et, alors que j’avais réalisé presque toutes les escapades que je m’étais noté de ce côté du Pays Basque français (toutes celles que la saison et/ou mes capacités physiques m’ont permis de faire), j’ai profité d’une dernière journée sous le soleil avant mon départ pour me rendre dans cette commune basque, remplie d’Histoire. Située à environ 1h30 de Saint-Jean-Pied-de-Port, il était plus simple et plus rapide de commencer le tour de ces 4 villes par celle-ci et depuis ce logement.

 

– Une Journée à Pampelune (Iruña) –

 

Mon arrivée à Pampelune s’est faite au niveau de la « Plaza de Toros » , au pied des arènes. Pampelune est d’ailleurs connu dans le monde entier pour ses courses de taureaux qui se déroulent chaque été dans ses rues, depuis maintenant plus de 100 ans. Pour ma part, j’ai souhaité démarrer mon tour de la ville, non pas dans les arènes, mais dans « el Casco Viejo » (la vieille ville). Je m’étais noté les principaux points d’intérêts que je souhaitais voir pendant cette journée, mais comme à chaque fois que je découvre une nouvelle ville, ce sont mes jambes et mes yeux qui m’ont guidé dans les charmantes ruelles de cette vieille ville jusqu’à un premier arrêt au niveau des murailles et du « Mirador del Caballo Blanco » , au nord-ouest « del Casco Viejo ».

 

 

Depuis ce promontoire offrant une belle vue sur l’Ouest et le Nord de Pampelune et de la province de Navarre, il est ensuite très simple et rapide de rejoindre la « Catedral de Santa María la Real de Pamplona » . Une petite place devant la cathédrale me permet de prendre quelques rapides photos puis je repars dans les ruelles de la vieille ville à la recherche d’autres petits trésors. C’est à ce moment là que je découvre les premières fresques sur les devantures des bâtiments (des commerces principalement), puis que je tombe sur la place où se dresse l’Hôtel de Ville et, juste à côté, l’Office de Tourisme.

 

 

Après un petit arrêt à l’office de tourisme pour y récupérer une carte de la ville, je reprends mon excursion dans la vieille ville de Pampelune et mes pas me mènent alors au niveau du « Paseo de Pablo Sarasate » . Sur la carte obtenue quelques instants plus tôt, je remarque que cette grande allée arborée est situé à deux pas de la « Plaza del Castillo » , la grande place de Pampelune où se déroulent les principaux événements de la ville. Aujourd’hui, on n’y trouve plus de château mais un joli kiosque a été édifié en son centre, qui permet d’admirer les magnifiques architectures des bâtiments qui entourent cette place.

 

 

Une fois terminées les photos de la « Plaza del Castillo » , je choisis de repartir vers le « Segundo Ensanche » (la partie moderne de la ville) pour y admirer notamment « el Monumento al Encierro » (la statue des courses de taureaux). Bien que n’étant pas spécialement fan des divertissements où des animaux sont blessés et/ou tués, cette sculpture avait retenue mon attention quand je l’avais vu sur internet car son auteur a choisi de mettre en avant les taureaux (et non les hommes) dans sa statue. J’en ai alors profité pour capturer ma propre interprétation de ces courses dangereuses et inutiles.

 

 

Après cet arrêt artistique, j’ai souhaité me rendre dans un parc public pour y déjeuner. J’avais repéré, au bord de l’Arga, le joli « Parque de la Media Luna » qui me semblait être un coin plutôt sympa, offrant une belle vue sur la cathédrale et les montagnes et où je pourrai faire quelques photos en bord de rivière, en empruntant l’ascenseur prévu à cet effet. Mais, en m’y rendant, je n’ai pu que constater que le parc était rempli d’étudiants qui se sont réunis dans ce parc pour s’ambiancer avant la Carpa Universitaria organisée à Pampelune le soir-même (et dont les recettes servent à financer leur voyage de fin d’année).

 

 

Ne pouvant pas déjeuner tranquillement dans ce parc, j’ai simplement réalisé quelques photos des arches en brique et de la cathédrale avant de me rendre à la « Ciudadela » , une forteresse construite au XVIe siècle et qui accueille maintenant des expositions. Et c’est donc dans les jardins, au milieu de la forteresse, que j’ai pu faire une petite pause et déguster mon déjeuner. Une fois cette pause terminée, et alors que je pouvais voir le haut des immeubles depuis les jardins de la citadelle, j’ai souhaité faire un petit tour dans les quartiers populaires de Pampelune avant d’aller découvrir un autre parc noté sur ma liste.

 

 

Au milieu des immeubles de ces quartiers populaires, on y trouve le « Parque Yamaguchi » . Il s’agit d’un parc public conçu par des architectes paysagistes japonais pour célébrer le jumelage entre les villes de Pampelune et de Yamaguchi. Autour d’un petit lac (et de ses jets d’eau), on peut ainsi y admirer plusieurs références au Japon : un kiosque sur pilotis, des essences d’arbres tel que l’érable pourpre, un petit pont surplombant l’eau d’une petite cascade, etc. Il s’agit d’un petit havre de paix et d’une bouffée de nature (et de fraîcheur) pour les habitants, bienvenus parmi tout ce béton et ces briques environnants.

 

 

L’heure avançant, je prends ensuite le chemin du « Parque de la Taconera » qui se trouve à deux pas de la citadelle, sur le chemin pour retourner à ma voiture. L’entrée du parc est en travaux car la ville modernise l’avenue devant l’entrée principale, ce qui fait qu’il n’y a pas beaucoup de monde à l’intérieur du parc. Je peux alors m’y promener en toute tranquillité et découvrir les « Jardines de la Taconera » qui abritent, dans les douves, cerfs, paons et autres oies, poules et canards. L’occasion également, depuis le mirador, de réaliser un panoramique sur le Mont de Pampelune (el Monte Ezkaba o San Cristobal).

 

 

Il est, malheureusement pour moi, déjà l’heure de rentrer car il me reste encore des tas de choses à faire avant de rendre mon logement à Ispoure. Je profite des derniers mètres dans cette ville pour faire un dernier petit tour dans le « Casco Viejo » et profiter encore quelques instants de cette découverte de Pampelune qui me donne envie d’y revenir, plutôt au printemps, pour voir les parcs et jardins en fleurs, monter en haut du « Mont Ezkaba o San Cristobal », admirer un coucher de soleil depuis le « Parque de la Taconera » et déambuler sur les bords de l’Arga depuis le « Parque de la Media Luna »…

 

 

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