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Après la visite du centre-ville de Bayonne et la longue promenade à Biarritz, j’ai décidé de retourner sur la côte quelques jours plus tard pour aller faire un petit tour à Socoa et Ciboure (le matin), puis Guéthary et Bidart (l’après-midi). Quatre villes de la côte basque que je n’avais encore jamais pris le temps d’arpenter lors de mes précédents séjours dans la région. Il était donc important pour moi de profiter de ma présence dans le coin pour quelques semaines pour aller voir les lieux d’intérêts de ces petites villes qui, j’en aurai la confirmation après cette journée, vivent principalement l’été. Et, bien évidemment, cette virée était toujours dans l’optique de découvrir et repérer de nouveaux spots pour les couchers de soleil que j’affectionne particulièrement.

Pour démarrer cette journée sur la côte, je souhaitais me rendre à Socoa et à Ciboure, deux petites villes que j’avais pu admirer (de loin) à mon arrivée pour cette deuxième partie de séjour au Pays Basque. De Socoa, je souhaitais découvrir le port, le fort et la digue. De Ciboure, le port et les maisons basques. En gros, tout ce que j’avais pu voir depuis le port de pêche, la Grande Plage, la promenade et la pointe Sainte-Barbe, à Saint-Jean-de-Luz. Pour ce faire, avec un temps qui s’était beaucoup dégradé ces derniers jours, j’ai décidé de ne pas attendre le retour du soleil (sinon il m’aurait fallu sacrifier une autre virée pour la suite de ce séjour) et j’ai simplement tenté ma chance un jour où les prévisions météo n’annonçaient pas de grosses pluies.

 

– Un Petit Tour à Socoa et à Ciboure… –

En partant de mon logement, je ne savais pas dans laquelle de ces deux villes j’allais commencer ma virée. C’est en arrivant à proximité de Ciboure que j’ai décidé de continuer un peu ma route et de me rendre directement à Socoa. Je me suis alors garé à proximité de l’Untxin puis j’ai longé la côte jusqu’au fort. Sur le chemin, j’ai alors pu admirer de belles fresques sur les murs du centre de loisirs, et j’ai également pu profiter d’un beau point de vue sur la pointe Saint-Barbe, de l’autre côté de la baie. Mais le véritable but de ma venue, c’était la découverte du port et du fort

 

 

Une fois contournés le port et le fort, je suis arrivé au début de la digue (la plus au sud des trois digues qui protègent la baie de Socoa). Et là, j’ai eu la très belle surprise de voir les vagues venir se fracasser régulièrement contre la digue et même, pour certaines, passer au-dessus d’elle. Au loin, j’avais bien vu quelques écumes blanches au-dessus de la digue, mais je ne m’attendais pas ce que le spectacle soit aussi saisissant. La dernière fois que j’ai assisté à une telle scène, c’était lors d’une tempête en Bretagne. Mais là, il n’y avait pas autant de vent et les coefficients de marée n’étaient pas aussi importants.

 

 

Passés ces instants magiques qui me donnent envie d’y revenir à l’occasion d’une tempête lors des grandes marées, je suis retourné à ma voiture et, en repartant, je suis allé faire un tour rapide sur la corniche basque. Le vent avait encore forci et il fallait bien ancrer ses jambes dans le sol pour réaliser des photos. D’ailleurs, on en a bien rigolé avec un autre breton rencontré sur place (voir en bas de cet article) quand, alors qu’on discutait tranquillement, on a entendu (puis vu) un groupe de jeunes personnes venus également sur la corniche et se faire chahuter par les rafales de vent.

 

 

Après quelques minutes passées au bord de la corniche basque à observer l’océan et les falaises (pour trouver un spot pour capturer des couchers de soleil au printemps et/ou à l’été), j’ai été me remettre au chaud quelques instants dans la voiture pour revenir à Ciboure. J’ai d’abord fait un petit arrêt sur la corniche (celle entre Ciboure et Socoa), quelques mètres avant l’entrée du port, pour admirer et photographier la vue sur Socoa, et également celle sur Saint-Jean-de-Luz et la pointe Sainte-Barbe, devant laquelle wingsurfer et véliplanchistes semblaient prendre beaucoup de plaisir avec ce vent.

 

 

J’ai ensuite emprunté le chemin qui mène au port de Ciboure. Et, arrivé à l’entrée de celui-ci, j’ai pu retrouver une perspective sur le port de Saint-Jean-de-Luz qui m’a fait penser un petit peu à celui de mes souvenirs (le soleil et les couleurs vives en moins), à ce port qui m’avait laissé de si belles images en tête après mon tout premier passage à la fin des années 2000. Depuis l’entrée du port de plaisance de Ciboure, et même s’il y avait beaucoup de places vides aux pontons, le port de Saint-Jean-de-Luz m’apparaissait de nouveau comme un bel endroit à regarder, à photographier.

 

 

Enfin, pour finir cette première moitié de journée sur la côte basque, j’ai été faire un petit tour dans les ruelles derrière le port de Ciboure avant de revenir à ma voiture. J’ai alors pu prendre le temps de photographier la belle église Saint-Vincent (dont le clocher a attiré mon regard depuis le port) et les jolis immeubles basques, au colombage et aux volets rouges si caractéristiques. Sur deux d’entre eux, au niveau des quais derrière le port, le lierre a commencé à envahir une partie des façades et je dois dire que cette petite touche de végétation en fait mes immeubles préférés pour l’instant.

 

 

La Rencontre du Jour

Je viens d’arriver sur la corniche des basques pour réaliser quelques photos des falaises. Le vent est plutôt soutenu (aux alentours de 80km/h je dirai) et il faut se cramponner pour ne pas que l’objectif tremble et que les photos soient floues. Un jeune homme s’approche et me fait une remarque sur le vent qui souffle. Je lui réponds que j’ai l’habitude de cela en Bretagne et que parfois ce fut même bien plus violent qu’aujourd’hui. Il me dit alors que lui aussi vient de Bretagne, qu’il était avant à Guérande où il a fait toute la saison estivale. Tous les ans, il travaille en tant que saisonnier et, en dehors de ces périodes, il part à la découverte de l’Europe avec son van. Cet automne, il visite la côte basque avant de se rendre du côté de Saint-Lary, dans les Pyrénées, pour la saison de ski. Nous discutons ainsi plusieurs minutes, des jolis coins bretons et basques. Et, avant de repartir, nous échangeons nos Instagram pour se tenir au courant de la suite de nos aventures respectives.

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