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Ce jour-là, après avoir été visiter Socoa & Ciboure dans la matinée, je me suis rendu un peu plus au nord, de l’autre côté de Saint-Jean-de-Luz, pour aller découvrir les villes de Guéthary & Bidart. La météo était toujours aussi peu enthousiasmante avec beaucoup de nuages gris dans le ciel et de fortes rafales de vent, mais je souhaitais tout de même faire un petit tour dans ce coin, ne serait-ce que pour repérer des spots intéressants pour les couchers de soleil. Car, même si en ce moment le soleil se couche surtout au niveau du Jaizkibel (donc plutôt au sud-ouest), je sais que dans quelques semaines, sa course l’amènera à se coucher de plus en plus vers l’Ouest, puis vers le Nord-Ouest, jusqu’au solstice d’été où il reprendra ensuite sa course dans l’autre sens.

De Guéthary & Bidart, je ne connaissais rien avant d’entreprendre des recherches dans les guides et sur internet pour trouver les coins intéressants à voir dans chacune de ces villes. Beaucoup de ces recherches ont abouti à des recommandations pour des lieux et des activités principalement estivales et je me suis donc rendu compte assez rapidement qu’en cette fin d’année ces petites villes seraient plutôt désertes (d’autant plus avec cette météo grisâtre). Ce qui n’était pas pour me déplaire car j’allais pouvoir découvrir tranquillement les petits centre-ville, les plages et les chemins sur la côte, et prendre le temps de réaliser des photos, sans craindre que des personnes ne passent (ni ne squattent) dans le champ au moment de composer puis de déclencher.

 

– Sur la côte basque, à Guéthary puis Bidart… –

Lorsque j’arrive à Guéthary, je ne croise pas grand monde dans les rues du centre alors que je descends vers la côte. Des travaux sont en cours pour consolider la jetée au sud du vieux port donc j’emprunte la promenade de la plage vers le nord, puis je reviens au vieux port et remonte la côte pour récupérer le chemin des falaises en direction de la plage de Senix. Le ciel, déjà bien gris, s’assombrit de plus en plus et offre des scènes apocalyptiques vers l’horizon, au-dessus de l’océan atlantique. Sur la côte, tout est plutôt terne et pas bien mis en valeur. Je ne m’attarde donc pas ici et décide de me rendre à Bidart.

 

 

À Bidart, la première chose que je découvre, c’est la charmante place sauveur Atchoarena, où se dressent le petit fronton, la mairie et quelques commerces. De là, je n’ai alors que quelques mètres à faire pour me rendre à la chapelle Sainte-Madeleine, puis au Belvédère de Bidart un peu plus bas. Depuis ces deux promontoires, je peux admirer les magnifiques vues sur l’océan atlantique et la côte basque, jusqu’en Espagne. Se dressent alors fièrement devant moi, de gauche à droite : la Rhune, les Trois Couronnes et le Jaizkibel. Pour l’instant, j’arrive encore à observer leurs sommets mais le temps se gâte…

 

 

Tant qu’il ne pleut pas, je décide de continuer sur le chemin côtier jusqu’à la plage du centre, un peu plus au sud. J’avais repéré sur les cartes satellites des petits rochers au pied d’une falaise et je voulais voir, en fonction de leur orientation et de la marée, à quel moment il serait le plus opportun de revenir pour réaliser une composition avec ces rochers à l’occasion d’un coucher de soleil. Mais, en attendant, j’en profite pour faire d’autres photos de la côte, des montagnes et de l’océan. Et clairement, les gros nuages au-dessus de l’océan se dirigent vers la côte. La pluie se rapproche de plus en plus…

 

 

J’ai fini mon petit tour pour aujourd’hui. Je pense qu’il me faudra revenir avec une météo plus clémente pour découvrir la côte sous un meilleur jour. Je prends alors enfin le temps de manger un petit bout et, dans le même temps, j’épluche les prévisions météo afin de savoir s’il y a une chance de voir le soleil se coucher aujourd’hui. Comme d’habitude, les applications météo ne sont pas d’accord entre elles et je décide alors de rester encore un petit peu, puis d’aviser en fonction de l’évolution du ciel au niveau du Jaizkibel. Pour ce faire, je décide d’attendre au niveau de la Chapelle Sainte-Madeleine.

 

 

Pendant cette attente, j’essuie quelques belles averses (durant lesquelles j’irai me protéger sous la chapelle) et en vois passer d’autres au sud, sur la côte et les montagnes. Mais je remarque que, comme la dernière fois à Biarritz, il subsiste une ligne dégagée dans le ciel, dans laquelle le soleil pourrait se montrer avant de disparaitre derrière le Jaizkibel. Je décide donc d’attendre un maximum, jusqu’à ce que le soleil ne soit plus visible et/ou que les averses de pluie (clairement visible sur certaines photos) aient raison de moi. Et bien m’en a pris car j’ai eu le bonheur d’avoir de magnifiques couleurs ce soir-là…

 

 

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