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Sur les conseils de mon hôte à Saint-Pée-sur-Nivelle, je suis allé visiter la ville d’Hondarribia (Fontarrabie en français). Située en Espagne, tout près de la frontière avec la France, elle fait face à Hendaye dont elle est séparée seulement par la Bidassoa. Au départ, elle ne faisait pas partie des lieux que je souhaitais voir en priorité, mais comme c’est l’une des premières choses dont on m’a parlé quand je suis arrivé sur la côte pour cette deuxième partie de séjour, j’ai décidé de jeter un coup d’oeil dans les guides et sur internet pour me faire mon propre avis. Et il s’avère effectivement que la visite de cette ville frontalière est très recommandée, notamment pour son centre-ville historique et ses environs avec le Mont Jaikibel et le Cabo Higuer.

J’ai donc profité d’un après-midi plutôt ensoleillé pour me rendre, pour la 3e fois de ce séjour, en Espagne, dans le but de visiter les centres-villes (l’historique et le plus moderne), de photographier les ruelles, les bâtiments et également les vues depuis les quais, avant d’aller faire quelques dernières photos au Cap Higuer et, si j’en avais le temps, en haut du Jaizkibel pour le coucher du soleil. Sur la route, j’ai été surpris par le nombre de gendarmes et d’agents de la Guardia Civil qui réalisaient ce jour-là des contrôles à chaque rond-point (ou presque) près de la frontière (notamment dans le sens Espagne-France). Par chance, je n’ai pas été contrôlé et suis donc arrivé assez rapidement à Hondarribia pour démarrer cette excursion.

 

– Un Après-Midi à Hondarribia (Fontarrabie) –

À mon arrivée à Hondarribia, je trouve une place de stationnement au pied du Casco Historico, le centre-ville historique de la ville. Je rentre dans cette ancienne ville médiévale fortifiée par la porte de Santa Maria et remonte la petite ruelle pavée de Nagusi, qui mène jusqu’à la Arma Plaza, au pied du Château Carlos V. Je découvre ainsi un joli mélange de bâtiments en pierres et d’immeubles à colombage (typiques du Pays Basque). J’aime beaucoup ces associations de matériaux, tout comme les petites touches de couleurs sur les volets et la végétation qui s’invite sur quelques balcons.

 

 

Je déambule pendant plusieurs minutes dans ce Casco Historico, empruntant les ruelles San Nikolas et Juan Laborda, découvrant la Gipuzkoa Plaza ainsi que les superbes vues sur la baie de Chingoudy et la Rhune. Je fais le tour (quasiment) complet du centre-ville historique et je dois dire que je m’y sens bien. Même si j’aimerai un peu plus de touches végétales dans certaines ruelles et places, et qu’il soit réservé uniquement aux piétons (pour éviter les véhicules qui stationnent n’importe où, parfois), je trouve que le mélange des époques (matériaux, architectures, etc.) est très harmonieux.

 

 

Une fois le tour du centre-ville historique terminé, je redescends vers les rues Santiago et San Pedro. Je m’étais noté d’emprunter ces deux rues situées entre le Casco Historico et le chemin de la Baie car, pendant mes recherches, j’avais pu observer qu’elles étaient bordées d’immeubles aux volets et aux balcons colorés. Les deux rues sont parallèles l’une à l’autre et la San Pedro Kalea se veut un peu plus végétale et aérée que sa petite soeur, la Santiago Kalea. Mais toutes les deux ont ce pouvoir de vous faire risquer un joli torticoli à force de lever la tête pour admirer les couleurs des petits immeubles basques.

 

 

Je continue ensuite mon chemin jusqu’au chemin de la Baie (Camino de Bahia) et décide de le remonter jusqu’au bout de la jetée qui se situe après le port de plaisance. Depuis cette promenade, on aperçoit très bien le port d’Hendaye qui se trouve de l’autre côté de la Bidassoa. Quelques mètres plus loin, c’est la Pointe Sainte-Anne, au bout du domaine d’Abbadia et où se trouvent les fameux rochers surnommés « les deux jumeaux », qui se dévoile. Et, lorsque je regarde derrière moi, c’est le Jaizkibel et les Trois Couronnes (Peñas de Haya) qui se dressent fièrement derrière Hondarribia.

 

 

Après avoir contourné le port de plaisance d’Hondarribia, j’arrive au début de la jetée qui marque l’entrée de la Bidassoa et de la baie de Chingoudy. Je peux alors admirer de plus près le domaine d’Abbadia et son château, ainsi que la pointe Sainte-Anne et les rochers des Deux Jumeaux. Je peux également me rendre compte de la taille immense des navires de pêche espagnols, parqués dans ce port spécialement conçus pour eux à l’écart du centre-ville. Enfin, tout au bout de la jetée, j’ai une magnifique vue sur la baie du Figuier, sur la grande plage d’Hendaye et sur la Rhune, en arrière-plan.

 

 

Je reste quelques minutes au bout de cette jetée à capturer ces magnifiques vues sur les Trois Couronnes et le Casco Historico d’Hondarribia, à réaliser des panoramiques de la baie du Figuier et des plages d’Hendaye. Je reprends ensuite le chemin inverse et je m’arrête parfois sur le bord de la jetée pour photographier un élément qui m’interpelle : une vague qui vient s’écraser sur la digue du côté d’Hendaye, un cormoran qui vient chasser les poissons cachés dans les gros blocs de béton, un couple de Tournepierres à Collier qui se reposent au soleil en attendant de repartir chercher de la nourriture…

 

 

Je contourne une nouvelle fois le port de plaisance mais, cette fois-ci, je pense à réaliser quelques photos des bateaux amarrés aux pontons. En face, de l’autre côté de la Bidassoa, je devine toujours le port de plaisance d’Hendaye et je me demande lequel des deux est le plus grand. Il faut que je me rende à Hendaye avant la fin de mon séjour donc je pourrai mieux me rendre compte de la taille réelle de ce port pour comparer les deux. En attendant, depuis les quais d’Hondarribia, il m’est possible d’admirer sur mon chemin un joli thonier et de petites barques colorées au niveau de la cale de mise à l’eau.

 

 

Je me rends compte que j’ai encore un peu de temps pour récupérer ma voiture donc je décide de continuer le long de la Bidassoa plutôt que de couper par le centre-ville. Cela me permet alors de photographier le château Carlos V et l’église Notre-Dame-des-Pommiers depuis un meilleur angle que dans le Casco Historico. D’autant plus que je peux composer avec de la végétation en premier plan. Quelques mètres plus loin, une nouvelle petite cale et plusieurs petites barques colorées sont disposées sur les quais, pour mon plus grand bonheur (si vous ne saviez pas encore que j’adore les couleurs).

 

 

À un moment donné, quasiment au bout de la baie de Chingoundy, on ne peut que suivre le chemin qui nous ramène alors au pied du centre-ville historique. Ce chemin, parallèle à la piste de l’aéroport de San Sabastian, passe par le petit port de Molla. Et, au moment où j’y arrive, je trouve que la lumière dans le ciel est vraiment sympathique et je décide donc de faire quelques dernières photos avant de récupérer ma voiture. Du moins c’est ce que je pensais avant de faire la rencontre de ce jeune cygne alors que j’étais arrivé à mon véhicule. En totale confiance, il m’a laissé lui tirer le portrait.

 

 

Malgré la brume qui m’a, une nouvelle fois, accompagnée tout au long de cette sortie, je suis très content des photos que j’ai pu réaliser dans cette belle et charmante ville basque espagnole. Je repars donc d’Hondarribia satisfait et me dirige vers le Cabo Higuer simplement porté par la curiosité de ce que je vais pouvoir admirer depuis ce cap et sur le chemin pour y aller. Et je pense même que j’aurai assez de temps pour aller faire quelques photos depuis les hauteurs du Jaizkibel : des panoramas d’Hondarribia et Hendaye, des photos de la côte, des terres et/ou, qui sait, peut-être un joli coucher de soleil

 

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