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Au sortir de ma virée dans le centre-ville d’Hondarribia et sur les bords de la baie de Txingudi, comme il me restait du temps avant le coucher du soleil que je souhaitais capturer depuis le mont Jaizkibel, j’ai repris ma voiture pour aller faire un petit tour rapide du côté du Cabo Higuer (le Cap du Figuier). J’étais curieux des perspectives et des différentes vues que l’on pouvait observer depuis là-bas, au bout de la baie du figuier, sur la côte espagnole et la côte française. Et c’était également l’occasion de découvrir le point de départ d’une(des) future(s) randonnée(s) que je me suis noté de faire sur le GR121, le long de la côte du Gipuzkoa (cette province qui forme la partie nord du Pays Basque espagnol et dont la capitale est San Sebastián).

Enfin, pour terminer cette belle journée, riche en découvertes et en photos, j’ai mis le cap sur le sommet du Mont Jaizkibel, cette montagne dont la route principale qui la traverse permet de relier Hondarribia à la Baie de Pasaia (le port de commerce de San Sebastián), tout en profitant de magnifiques points de vue sur la côte (au nord-ouest) et les montagnes (au sud-est). Je souhaitais ainsi trouver sur cette route des spots en hauteur pour capturer d’autres perspectives des villes que j’avais/j’allais visiter au Pays Basque. J’étais également convaincu que c’était un bel endroit pour immortaliser un nouveau coucher de soleil. Il me fallait simplement trouver le bon coin pour m’installer et réaliser des photos des dernières lueurs de cette journée.

 

– Cabo Higuer & Coucher de Soleil au Jaizkibel –

Après quelques détours à cause des travaux sur les routes à la sortie d’Hondarribia, je suis arrivé au Cabo Higuer et j’ai stationné mon véhicule sur le parking au pied du phare. De là, j’ai pu emprunter quelques uns des chemins qui longent la côte, au même moment que le canot de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer) d’Hendaye partait en mer et arrivait au niveau du Cap. J’ai alors fait le tour du phare et ai pu admirer l’île d’Amuitz et les rochers du cap, et ensuite Hendaye (la plage des Deux Jumeaux, le domaine d’Abbadia et la pointe Sainte-Anne), la Rhune et, pour finir, la pointe Erdiko.

 

 

Après ce rapide tour au Cabo Higuer, j’ai repris ma voiture et j’ai entamé l’ascension du Mont Jaizkibel. Depuis le Cap, il faut d’abord emprunter de petites routes étroites et tortueuses afin de retrouver la route principale (la GI3440) qui relie Hondarribia à San Sebastián. Une fois sur cette route, j’ai alors pu rejoindre facilement et rapidement le Sanctuaire de Guadalupe qui offre de magnifiques vues sur la baie de Chingoudy, Behobia et la Rhune. En continuant la montée, je me suis encore arrêté deux-trois fois sur le bord de la route pour photographier quelques Pottoks et une partie de la côte.

 

 

Aux deux-tiers de la montée (peut-être un peu plus), j’arrive au niveau d’un endroit appelé Santa Barbara, composé d’un tumulus, d’un mirador et d’une tour (la 4e sur 5 en partant de San Sebastián et toutes sur les flancs Est de la montagne), ainsi qu’un ancien bâtiment dont subsistent quatre arches. J’ai alors accès à de magnifiques panoramas depuis le mirador sur Iruñ et les montagnes alentours, mais également depuis la tour sur la côte basque française (et même un bout de la côte landaise). En repartant pour la fin de l’ascension, la route offre à nouveau une belle vue sur la côte et les reliefs du Jaizkibel.

 

 

Je viens de dépasser le point le plus haut sur la route (le sommet de la montagne se trouve quelques mètres plus haut et plus à l’Est) et j’entame la descente vers San Sebastián à la recherche d’un bon spot pour le coucher de soleil. Je le trouve quelques mètres en contrebas, peu avant que les rayons du soleil ne viennent se frayer un chemin au milieu des nuages pour éclairer Donostia (San Sebastián, en basque) et les reliefs alentours. Il fait froid et il y a un fort vent mais j’installe tout de même le trépied, le 16-35mm (en alternance avec le 24-70mm) et les filtres pour capturer ce superbe spectacle.

 

 

Je reste encore quelques minutes à cet endroit. Je varie les compositions avec mon 2e boitier (sur lequel j’ai monté le 70-200mm) et profite de chaque changement de lumière dans la scène pour déclencher à nouveau. Il y a bien quelques curieux qui s’arrêtent à ma hauteur mais ils repartent bien vite sans l’équipement nécessaire pour braver ce vent glacial. Une fois le soleil caché pour de bon, je décide de repartir dans l’autre sens pour rentrer à mon logement. Je sais que si je continue la descente j’arrive au niveau de la baie de Pasaia, mais j’ai prévu de visiter celle-ci un peu plus tard dans mon séjour.

 

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