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En ce mois d’octobre 2022, pour ma troisième journée au Pays Basque, les températures étaient toujours estivales avec encore plus de 30°C prévus au thermomètre. J’ai alors décidé de réaliser une deuxième randonnée pour aller à la découverte de la cascade de Xorroxin. Bien plus facile que celle de la veille aux sources de la Bidouze, cette nouvelle sortie s’est faite une nouvelle fois à l’ombre d’une forêt pour permettre à mon corps de profiter d’un peu de fraicheur durant l’effort. Il ne faudrait pas que celui-ci me lâche au bout du troisième jour non plus… il y a tellement de belles choses à découvrir ici.

Située dans la région de Navarre, en Espagne, la cascade de Xorroxin est accessible facilement depuis Saint-Jean-Pied-de-Port puisqu’il m’a fallu à peine 45 minutes (soit environ 30km de route) pour arriver au départ de la randonnée. Depuis Saint-Jean-Pied-de-Port, il faut prendre la direction d’Irouléguy puis de Saint-Etienne-de-Baïgorry, avant d’entamer la montée du col d’Ispeguy en haut duquel se trouve la frontière franco-espagnole. On redescend ensuite sur le versant espagnol du col, puis on tourne juste avant d’arriver à Erratzu, direction le petit village de Gorostapalo, où se situe la cascade.

 

– Rando #02 : La Cascade de Xorroxin –

[Circuit n°14 du livre « Le Guide Rando – Pays Basque » par Michel Record Casenave]

Avant d’entamer la randonnée, il m’a fallu monter le col d’Ispeguy en voiture. Dans ce premier « vrai » col basque, j’ai eu la surprise de voir des poneys en liberté, sur la route. Je n’ai malheureusement pas pu m’arrêter à cet endroit pour réaliser des photos de ces jolis équidés mais j’ai pu le faire quelques lacets plus haut pour capturer le panorama qui s’offrait à moi. J’ai ainsi pu apercevoir l’Oylarandoy, l’Urrizpilota ou encore l’Hautza et le Munhoa, deux monts à plus de 1000m d’altitude. Malgré la brume de chaleur, j’ai beaucoup aimé cette découverte des paysages montagneux.

 

 

La découverte de la Navarre depuis l’autre versant du col d’Ispeguy s’avère moins enthousiasmante pour mon oeil (et puis un camion me suit depuis le haut du col donc il est plus difficile pour moi de m’arrêter sur le bas-côté sans gêner la circulation). Je décide alors de me rendre directement au village de Gorostapalo et de me garer sur la petite place du village, face au fronton, avant de redescendre jusqu’au chemin pavé qui marque le début de la randonnée vers la cascade. J’en profite pour photographier le paysage et un troupeau de moutons et brebis qui semblent se regrouper pour débuter une sieste.

 

 

En bas du chemin pavé, je passe un petit pont surplombant la rivière Iñarbegiko, que je vais remonter ensuite jusqu’à la cascade. Depuis le sentier, des bruits d’eau qui m’attirent mais certains endroits sont difficilement accessibles. Heureusement, d’autres petits coins offrent de beaux spectacles, avant d’arriver à l’apothéose de cette randonnée : la cascade de Xorroxin (que l’on atteint une fois franchit le dernier petit pont en bois). Le flux d’eau y est léger ce jour-là (le manque de pluie est visible partout) mais l’endroit m’inspire. Il me faudra tout de même plusieurs tests pour parvenir aux cadrages qui me plaisent…

 

 

Content d’avoir vu cette jolie cascade et d’avoir eu le temps de tester différent réglages et cadrages, je me rends compte que les automatismes reviennent petit à petit mais je me sens encore un peu rouillé, notamment sur ma créativité. Mais je ne m’en fais pas, ça ne fait que deux jours que je suis ici et il me reste plein de belles choses à voir. D’ailleurs, je ferai même un arrêt en haut du col d’Ispeguy pour prendre en photo le panorama de la Navarre qui s’offre à moi… Comme quoi, en photo aussi, l’envie et l’inspiration viennent avec une tête et un coeur léger.

 

 

 

La Rencontre du Jour

Alors que depuis plusieurs minutes je tournais autour de la cascade pour la capturer comme je le souhaitais, j’ai vu défiler différents couples de randonneurs autour de moi. Hormis des « Hola » échangés à la va-vite, rien de bien transcendant jusqu’à ce couple de madrilènes en vacances qui m’aborde pour me parler de mon matériel. Il faut dire qu’avec le trépied, la télécommande et les filtres, je ne faisais pas « que » touriste au pied de cette cascade. S’en sont suivis des discussions sur notre provenance, nos excursions récentes et celles à venir. Malgré un espagnol un peu rouillé, la discussion fut très plaisante, au point que je leur proposai de les prendre en photos devant la cascade (avec leur téléphone) avant de repartir et de les quitter en leur souhaitant de belles découvertes pour la suite de leurs vacances.

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