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Après une première partie de journée passée à déambuler sur les quais du Nervión puis dans la vieille ville de Bilbao, à profiter de toutes ces belles façades colorées et de cette ambiance festive sur la Plaza Nueva, j’ai repris le chemin de ma boucle qui doit me mener à la partie plus moderne de la ville. Mes pas doivent ainsi m’amener au Zubizuri, puis au Mont Artxanda, au Musée Guggenheim, au stade San Mamés et enfin au centre Azkuna. Pendant mes recherches, je m’étais noté d’aller voir tous ces lieux pour cette première découverte de Bilbao car ils me semblaient tous très intéressants (d’un point de vue historique, culturel et/ou photographique) et allaient aussi me permettre d’affiner certains choix photographiques pour mes prochaines venues…

Ce jour-là, la météo n’était pas aussi belle qu’espérée (et qu’annoncée !), il y avait également pas mal de travaux dans les rues et sur les quais, et les décorations et chalets de Noël avaient pris possession de certains espaces, mais malgré tout cela ce premier contact avec le vieux Bilbao était très encourageant. Si je pouvais être un peu déçu de ne pas pouvoir réaliser certaines des photos que j’avais en tête à cause des éléments cités ci-avant, je prenais tout de même beaucoup de plaisir à découvrir les petits détails, les spécificités, ce qui fait qu’elle est (sera) différente des autres villes basques et espagnoles que j’ai déjà (et que je vais bientôt) visiter. Et je pense que cette deuxième partie de journée va m’apporter quelques arguments supplémentaires.

 

– Bilbao, Part. II : Zubizuri, Mont Artxanda & Musée Guggenheim –

En sortant des « Siete Calles » , je passe devant l’église Saint-Nicolas et je traverse le parc Areatza pour aller récupérer les quais du Nervión et descendre le fleuve jusqu’au Zubizuri. Dans le parc, je remarque ce sublime kiosque qui sert apparemment aussi bien de coin de détente, de lieu de déjeuner (il y a un bar de l’autre côté, face au fleuve), de gradins pour les spectacles, que d’un auditorium pour les musiciens. Plus loin, je découvre le très beau bâtiment qui abrite les archives municipales et quelques immeubles en brique qui me rappellent mes précédentes virées espagnoles (en Andalousie notamment).

 

 

Je marche sur l’Areatzako Pasealekua depuis quelques instants quand se dévoilent un peu plus loin le Zubizuri (littéralement « le pont blanc » en basque) et les tours jumelles Isozaki. Avant d’arriver à hauteur du pont, sur la promenade, je découvre de jolies sculptures qui semblent m’indiquer l’entrée dans la partie plus contemporaine de Bilbao. Enfin, me voilà au pied du Zubizuri. Ses lignes courbes, très photogéniques, sont inspirantes et m’invitent à traverser le pont pour les admirer de l’autre côté également. En haut des escaliers de ce côté du pont, je découvre également les premières facettes du Guggenheim

 

 

Je traverse le pont en prenant quelques photos des quais et j’arrive alors sur l’Isozaki Atea, l’esplanade depuis laquelle se dressent les tours jumelles, pensées comme une Porte de la Ville au XXIe siècle pour relier el Ensanche (l’Extension) et la Ria de Bilbao. Sur cette esplanade, il y a aussi un grand escalier (qui recrée celui de la Place d’Espagne, à Rome) que j’emprunte pour avoir une meilleure vue sur les lignes du Zubizuri. Je profite alors de la présence d’une sculpture au milieu de cet escalier pour créer un cadre « naturel » autour du pont, avant de redescendre les marches et de revenir sur le pont.

 

 

Je vais ensuite récupérer le funiculaire du Mont Artxanda, qui se trouve à quelques mètres du Zubizuri. Je prends mon ticket et me retrouve en quelques minutes au niveau du mirador. Les balustrades qui sécurisent le lieu sont composées de grosses lettres rouges formant le mot « Bilbao » (ou Bilbo, en basque). Le panorama sur la ville et les montagnes alentours depuis le Mont Artxanda est magnifique. Malgré les pylônes et les câbles électriques au premier-plan qui m’empêchent de réaliser une photo panoramique convenable, j’ai une vue sur la totalité de la ville : Siete Calles, Ensanche, Guggenheim, San Mamés, etc.

 

 

Je reste plusieurs minutes sur le Mont Artxanda à admirer cette magnifique vue de Bilbao et à goûter ce bon air frais, puis je reprends le funiculaire pour redescendre le long du Nervión et prendre la direction du Musée Guggenheim. Sur le chemin, je continue de découvrir et de photographier ce qui se trouve sur les quais. Je capture ainsi de nouvelles perspectives sur le Zubizuri et les tours Isozaki, j’aperçois de nouveaux bâtiments qui composent le Musée Guggenheim, je remarque de belles villas (je dirai même de petits palais) et je découvre également une jolie fresque sous le pont de la Salve.

 

 

Je continue de longer le Nervión et lorsque je ressors de sous le pont de la Salve, le Musée Guggenheim se dévoile à moi entièrement. Il y a quelque chose avec ce bâtiment qui force l’admiration. Est-ce sa couleur ? Sont-ce les matériaux utilisés ? Ses lignes ? Son positionnement sur les quais ? Ou bien peut-être tout cela à la fois ? Quoi qu’il en soit, même avec ce temps gris, il est absolument sublime ! Je sais que les conditions ne sont pas optimales (de plus, je remarque rapidement que des travaux sont en cours au niveau de la partie vitrée) mais je ne peux pas m’empêcher de déclencher

 

 

Très peu de bâtiments ont cet effet sur moi. Je suis plus facilement en admiration devant la nature que devant une architecture. Mais le Musée Guggenheim me happe et je décide de continuer jusqu’à la passerelle Pedro Arrupe (au niveau de l’université de Deusto) pour ensuite en faire le tour complet. Arrivé à la passerelle, je reprends un peu mes esprits et prends le temps de photographier la tour Iberdrola (avec des marches de la passerelle en premier plan), le Deustuko Zubia (un ancien pont levant) et l’un des bâtiments de l’université de Deusto (avec ces quelques jolis arbres rouges devant, sur le quai).

 

 

La traversée de la passerelle effectuée, j’arrive au pied du Musée Guggenheim et découvre la sculpture « Tall Tree And The Eye« , réalisée par Anish Kapoor, qui trône dans le petit bassin. Malgré la présence d’engins de travaux et de tentes, j’essaye de capturer ces lignes, ces reflets, ces couleurs. Je découvre ensuite la sculpture « Maman« , réalisée par Louise Bourgeois, qui est une grande araignée se dressant sur le quai. Je fais ensuite le tour du musée pour découvrir d’autres points de vue et, quand je reviens sur mes pas, j’ai la bonne surprise de voir de la brume être diffusée sur le bassin.

 

 

Plus je passe devant le bassin au pied du musée, avec toutes ces tentes d’un côté et ces autocollants blancs posés sur la verrière du bâtiment, et plus je me dis qu’il y aura une projection qui sera réalisée sur la façade du Guggenheim. Et ce n’est que quelques jours plus tard que je vais découvrir qu’effectivement des projections (à l’intérieur et à l’extérieur) sont prévus en décembre pour célébrer les 25 ans du Musée Guggenheim. Un musée qui est gardé depuis 1992 par un West Highland terrier de 13 mètres, couvert de fleurs. Il s’agit d’une réalisation de Jeff Koons qui, 20 ans après, est toujours très belle à voir.

 

 

Après ces dernières photos du « Puppy » , je reprends ma boucle vers le point le plus au nord de cette escapade : le stade San Mamés. J’ai, à ce moment là, la tête pleine d’images et je n’ai pas encore mal aux jambes. J’ai déjà du faire plus de 10km à pieds depuis mon arrivée et je n’ai cessé de découvrir de magnifiques endroits qui me font oublier la météo passable, les travaux et les fichues décorations de Noël. Pour la suite, j’ai prévu de traverser des zones plus industrielles, plus végétales et/ou plus denses. Alors à très vite pour la dernière partie de cette journée découverte de Bilbao…

 

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