22 mai 2023 / Virée
Bilbao, Part. III - Novembre 2022
Ma journée dans Bilbao touche à sa fin. Après la découverte de la vieille ville le matin, puis de la partie plus moderne en début d’après-midi, je termine ma boucle dans cette très jolie ville basque. Ce sera, je pense, la partie la moins intéressante d’un point de vue photographique. Mais pas d’un point de vue culturel et historique. En effet, cette dernière partie de ma ballade doit m’amener du stade San Mamés (pour un ancien footballeur comme moi, ce stade a une signification particulière) jusqu’au centre moderne d’Azkuna (conçu par Philippe Starck), en passant par la place Moyúa et les grandes avenues de l’Ensanche (littéralement, l’extension), un quartier créé au XIXe siècle et constitué de très beaux bâtiments de style art nouveau.
Il est vrai que j’ai une très grande préférence pour la nature et les grands espaces, là où l’homme n’a pas encore (trop) mis sa patte. Mais, parfois, j’aime également à déambuler dans les villes et me laisser surprendre par de belles lignes, de belles couleurs, des lumières et/ou des petites choses insolites. J’y reste alors moins longtemps en admiration, du fait des pollutions sonores et visuelles, mais je me surprends parfois à vouloir y revenir de temps à autre. Mes plus beaux exemples étaient jusque là : Paris, Séville, Istanbul, Rome ou encore Londres. Mais je crois que Bilbao va devenir un nouveau point de pélerinage pour moi (si j’arrive à m’installer plus durablement au Pays Basque), avec le Casco Viejo, le Mont Artxanda, le Guggenheim, etc.
– Bilbao, Part. III : el Ensanche, de San Mamés à Azkuna –
À la sortie de mon tour du Musée Guggenheim, je décide de revenir sur les quais du Nervión pour aller en direction du stade San Mamés que je souhaitais absolument voir. Mais avant d’arriver, il me reste encore quelques centaines de mètres à parcourir le long du fleuve et autant de photos à réaliser : université de Deusto, mouettes en pause sur la balustrade, pont Deustuko, statue du tigre, grafitti insolite, sculptures et bassin du centre des congrès Euskalduna. Un palais divisé en deux parties (béton et métal), très graphique, mais la lumière du jour ne lui rend malheureusement pas justice.
Mouettes / N2022_1426
Mouettes / N2022_1427
Deustuko Zubia / N2022_1428
Statue du Tigre / N2022_1431
Dessin / N2022_1432
A la Deriva / N2022_1433Terpsicore by Dali / N2022_1434
Palais Euskalduna / N2022_1435
Plus loin en aval, après être passé sous le pont Euskalduna, j’arrive au niveau des cales de Bilbao. Une très grande et splendide grue rouge (qui n’est pas sans me rappeler les grues Titan de Nantes), nommée Carola, se dresse au milieu du quai Ramón de la Sota, où le voilier-école Atyla est venu passer l’hiver, à l’abri des tempêtes. À ce niveau de la ville se trouve également le musée maritime et, dans l’une des cales, une association a décidé de retaper de vieux bateaux typiques de la région en utilisant les méthodes de construction d’antan. Enfin, j’aperçois au-dessus de moi, le stade San Mamés…
Grue Carola / N2022_1437Atyla & Carola / N2022_1440
Olabeaga / N2022_1443
Stade San Mamés / N2022_1444
Carola Garabia / N2022_1447Quai Ramón de la Sota / N2022_1448
Ça y est, l’ancien footballeur en moi est heureux. Je me trouve devant le stade de San Mamès (le nouveau, construit à cheval sur l’ancien au début des années 2010), également connu sous le nom de Cathédrale du football (l’ambiance dans le stade est connue et reconnue dans toute l’Europe, et même plus). Le stade est fermé mais, en faisant le tour, j’aperçois l’intérieur à travers les petits trous dans les grilles. Tout est rouge et blanc, c’est magnifique ! Je sais maintenant que j’y reviendrai un jour en tant que spectateur. La vue depuis le parvis est très jolie aussi, tout comme le petit parc d’à côté.
Quai Ramón de la Sota / N2022_1450
Olabeaga / N2022_1451
Errukiaren Parkea / N2022_1454
Après avoir fait le tour du stade San Mamés, je me rends dans le parc Casilda Iturrizar. Dans ce jardin public, l’un des plus grand de Bilbao, je découvre une très belle pergola (je l’imagine alors haute en couleurs à la fin du printemps, avec toutes les jolies fleurs plantées autour), avec sa fontaine et ses jets d’eau. Plus loin dans le parc, il y a un petit étang avec un paon, des canards et des oiseaux, mais également un énorme jet d’eau que j’avais pu apercevoir à travers les arbres depuis la pergola. Bien que l’automne ne soit pas très coloré cette année, j’arrive tout de même à trouver quelques touches de couleurs dans la flore.
Pergola Casilda Iturrizar / N2022_1456Pergola Casilda Iturrizar / N2022_1457
Fontaine / N2022_1458
Jet d’eau / N2022_1459
Ahateen Urmaela / N2022_1460
Canards / N2022_1461
Canard / N2022_1462Canard / N2022_1463
Paon / N2022_1464Canard / N2022_1465
Pigeon / N2022_1467
Moineau & Pigeons / N2022_1468
Pigeon / N2022_1466Strelizia Reginae / N2022_1469
Cabane des Canards / N2022_1470Fontaine / N2022_1471
Casilda Iturrizar Parkea / N2022_1472
Je ressors du parc au niveau de la Gran Vía (les Champs Elysées de Bilbao) et me retrouve en quelques instants sur la place Moyúa, place centrale de l’Ensanche. Cette place est entourée de magnifiques bâtiments aux styles architecturaux très différents. Comme par exemple le Palais Chávarri, construit à la fin du XIXe siècle et inspiré par la renaissance flamande, où aucune fenêtre n’est semblable à une autre. La place Moyúa est constituée de parterres de fleurs, de chemins pavés et d’une fontaine. Et, à quelques mètres de là, on peut même apercevoir le Musée Guggenheim au bout d’une rue.
Federiko Moiua Enparantza / N2022_1476
Federiko Moiua Enparantza / N2022_1477
Palais Chávarri / N2022_1478
Guggenheim / N2022_1473Calle de Elcano / N2022_1479
Non loin de la place Moyúa se trouve l’Azkuna Zentroa. Anciens entrepôts de vins, 3 bâtiments ont été réunis et transformés par Philippe Starck pour en faire un centre d’art contemporain et de loisirs de + de 43000 m2. À l’intérieur de cet espace, on y retrouve un auditorium, des salles d’exposition, des espaces polyvalents, des salles de cinéma, un centre sportif, des restaurants, une bibliothèque, etc. Mais, ce qui a principalement retenu mon attention, ce sont les nombreuses oeuvres artistiques et notamment les 43 colonnes (toutes différentes !) créées par le scénographe italien Lorenzo Baraldi.
Centro Azkuna / N2022_1490
Arcos de Azkuna / N2022_1489
Centre Azkuna / N2022_1488
Azkuna Dancefloor / N2022_1487
Pilier Bleu / N2022_1486
Pilier Rouge / N2022_1485
Hamac / N2022_1484
Bancs Jaunes / N2022_1483
Basque Design / N2022_1482
À ma sortie du centre Azkuna, j’avais terminé ma checklist des lieux que je souhaitais découvrir pour cette première visite à Bilbao. Mais, avant de revenir à ma voiture, j’ai choisi de continuer à déambuler un petit peu dans l’Ensanche pour admirer l’architecture des bâtiments. Je me suis donc laissé porter par mes pas afin de trouver des immeubles qui sortaient un petit peu de lot. Et j’ai été gâté puisqu’entre les façades vitrées de l’Eusko Jaurlaritza et la façade moderniste aux influences orientales du Teatro Campos Eliseos Antzokia, j’ai pu voir un large panel de différentes influences architecturales.
Edificio Guridi / N2022_1494
Immeuble Rouge / N2022_1495
Immeuble Blanc / N2022_1496
Teatro Campos Eliseos Antzokia / N2022_1498
Et voilà, ma visite de Bilbao est terminée. J’en ai pris plein la vue tout au long de ces 18 kilomètres à pied dans la capitale de la Biscaye. J’ai bien mal aux jambes et je suis heureux d’avoir été charmé par les « Siete Calles« , séduit par la vue depuis le Mont Artxanda, enchanté par le Musée Guggenheim, troublé par le stade San Mamés et attiré par les architectures de l’Ensanche. Demain, j’ai prévu une autre visite dans l’une des grandes villes du Pays Basque espagnol. Je reprends donc la route avant la nuit afin de rentrer tranquillement à mon logement pour une bonne nuit de sommeil.